Déclaration de la Délégation Ukrainienne
sur le p. 55 de l’Ordre du Jour de la Quatrième Commission
« Questions relatives à l’information »
New York, le 16 octobre 2013
Monsieur le Président,
En premier lieu, je tiens, au nom de la délégation d'Ukraine, à vous féliciter à l'occasion de votre élection à la présidence du 4-ième Commission, vous souhaiter des succès dans vos importantes activités, ainsi qu'à vous assurer de l'entière disponibilité de l'Ukraine à coopérer fructueusement avec vous dans la mise en œuvre des missions à accomplir par l’équipe de la Commission. L’Ukraine s’associe avec la déclaration de l’UE sur le point de l’ordre du jour examiné aujourd’hui.
Je tiens également à exprimer notre gratitude à M. Peter Launsky-Tieffenthal pour son briefing compréhensif et lui remercier, ainsi que son équipe du DPI, pour leur travail organisé et efficace.
Nous saluons le rapport bien étoffé du Secrétaire Général sur le paragraphe 55 de l'ordre du jour. Nous considérons que ce document reflet suffisamment bien le contenu et les orientations principales des activités de l’ONU dans le domaine d'information.
Monsieur le Président,
En temps de diffusion globale et intense des informations, ainsi que de l'augmentation progressive des flux d'informations, la gestion efficace de ces processus dans le cadre d'une telle organisation internationale universelle qui est l'ONU, se voit comme un vrai défi.
Il est incontestable que l'information, à l'heure actuelle, est un préalable important afin de pouvoir surmonter des crises politiques, économiques et humanitaires contre quoi sont visées, dans sa majorité, les activités du système de l'ONU.
La communication entre l'ONU et la communauté mondiale reste et restera toujours un instrument fort important visant à rapporter à l’opinion public des messages-clefs élaborés par des experts au sein de l'Organisation. Des décisions prises dans les cadres de l'ONU qui sont compréhensibles pour tout citoyen, un signal d'information visé correctement à l'auditoire général sont, à notre conviction, un facteur qui facilite considérablement la mise en pratique des tâches qui sont devant nous à présent.
L’Ukraine, avec esprit de suite, était et reste toujours une partisane des approches concrètes, et non pas celles déclaratives, dans le travail de l’Organisation, donc c’est pourquoi un travail bien coordonné de l’ONU sur le plan d’information se voit pour nous comme l’une des composantes les plus importantes de l’efficacité générale des activités de l’Organisation.
Dans ce contexte, nous considérons que le Département de l’information publique de l’ONU depuis des années de suite affiche son travail harmonisé, ce qui est un résultat des actions concertées d’une équipe des professionnels et des partisans des mêmes idées qui sont en souci du succès.
L’Ukraine remercie le DPI pour son travail exemplaire visant à faire parvenir à l’opinion public la substance des activités massives de l’ONU dans toutes ses grandes lignes. Nous voudrions faire valoir tout particulièrement le travail réussi et constructif du Département dans deux dimensions principales : dans la diffusion expéditive des informations de l’ONU, ainsi que dans la cause du support médiatique des activités courantes de tous les services du système de l’ONU à NewYork, ce qui est très apprécié en Ukraine dans les cercles universitaires et publiques.
Outre cela, je voudrais évaluer positivement le travail de Madame Isabelle Broyer, Chef du Groupe des accréditations et de la liaison avec les médias, ainsi que tous les collaborateurs de ce Groupe pour leur bon et intense travail dans l’organisation du séjour des nombreux journalistes lors de la Semaine du haut niveau de l’ouverture de la 68-ème session de l’Assemblée Générale.
Monsieur le Président!
Le vecteur de l’information de l’ONU doit, à notre avis, couvrir beaucoup plus les opérations de maintien de la paix dans les zones des conflits, afin de montrer aux citoyens la contribution concrète de l’Organisation à la stabilisation globale et détruire certains préjuges négatifs cumulés pendant des années liés, notamment, à son inefficacité et « méthodes archaïques » de la gestion des crises sur la planète.
Les missions crées récemment dans les certains pays africains et surtout la nouvelle Mission conjointe en Syrie constituent dans leur ensemble un bon exemple d’un rôle de l’ONU dans la minimisation d’impacts catastrophiques des conflits armés et crises humanitaires auxquelles l’attention primordiale de la communauté internationale est fixée.
L’Ukraine, étant le contributeur très actif des différentes opérations de maintien de la paix sous le drapeau bleu, est intéressée que les résultats de l’activité quotidienne des hommes et femmes courageux des différents pays, qui risquent leurs vies au nom de la paix, soit popularisée et bien appréciée dans l’ambiance média.
Dans ce contexte, le rôle-clef appartient au DPI, qui doit, à notre avis, diversifier le travail dans cette direction, par exemple, en créant une série des documentaires qui puissent montrer à tous les complexités et l’importance universelle du maintien de la paix ainsi que l’héroïsme de ceux qui y participe directement.
A cet égard, je voudrais hautement évaluer l’initiative de M. Peter Launsky-Tieffenthal d’intensifier considérablement la collaboration entre le DPI et téléproducteurs divers en matière de la popularisation de l’ONU utilisant le potentiel puissant des chaines internationales généralistes qui aidera, dans la perspective, de créer « le visage humain » de l’ONU dans la perception générale. Ces nouvelles approches nous semblent très opportunes et nous les saluons.
La Délégation Ukrainienne, qui actuellement vice-préside le Comité de l’Information considère que la diffusion des informations ne se voit pas du tout faisable sans avoir la liberté et l’activité impartiale des journalistes qui, parfois tout en risquant leurs vies, rapportentà l’opinion publique des informations importantes sur des événements d’actualité dans la vie mondiale.
Cependant, nous soutenons pleinement la thèse du rapport du Secrétaire Général sur la nécessité d’utiliser les nouvelles technologies, notamment, les medias sociaux, afin d’élargir l’auditoire potentielle de ceux qui s’intéressent sur l’activité de l’ONU. Cela, à son tour, favorisera la conformité de notre travail commun aux exigences de l’époque et garantira que l’Organisation marche avec son siècle.
Monsieur le Président!
Pour conclure, je voudrais faire remarquer que l’information – c’est une «arme» bien puissante qu’il ne faut utiliser que dans la promotion des idéaux de paix, de respect mutuel et de compréhension entre les peuples, de démocratie et de prospérité ce qui, en fait, constituent les principes de l’activité de l’ONU.
Nos efforts conjoints sont de nature à changer le monde en mieux.
Je vous remercie de votre attention.
em style=